Biens communs
Evaluation du jeu «Le vivier»
Observations
Combien de temps le vivier a-t-il «survécu»?
Avez-vous réussi à attraper le plus grand nombre de poissons possible?
Au cas où les élèves auraient fait usage de l’option «pénalités»: quel effet a eu la possibilité de distribuer des pénalités?
Au cas où les élèves auraient fait usage de l’option «conférence»: quel effet a eu la possibilité d’organiser une conférence?
Observations sur le comportement des pêcheurs
Comment avez-vous réagi à l’évolution du jeu sur le plan émotionnel? Et les autres joueurs?
Quels ont été les facteurs déclencheurs de ces émotions?
Questions sur le vivier
Combien de poissons pourrait-on pêcher sans que le vivier se vide pour autant?
Pourquoi le vivier a-t-il néanmoins été vidé (ou pourquoi ne l’a-t-il pas été)?
Quelles sont les caractéristiques critiques du vivier qui favorisent son effondrement?
Questions sur le comportement des pêcheurs (les autres et soi-même)
Quels comportements ont été récompensés lors du jeu?
Quelle a été votre stratégie personnelle pour décider du nombre de poissons que vous alliez pêcher? Quels étaient vos objectifs? Sur la base de quelle valeur (durabilité, profit, etc.) avez-vous agi?
Certains événements vous ont-ils incité à changer de stratégie? De quels événements s’agissait-il et comment avez-vous adapté votre stratégie?
Au cas où les élèves auraient fait usage de l’option «pénalités»: pourquoi les pénalités distribuées ont-elle eu de l’effet, ou pourquoi n’en ont-elles pas eu? Pourquoi est-il intéressant (ou non) d’accepter d’introduire des pénalités?
Au cas où les élèves auraient fait usage de l’option «conférence»: pourquoi la conférence a-t-elle eu de l’effet, ou pourquoi n’en a-t-elle pas eu?
Quelles leçons avez-vous tirées du jeu? Comment vous comporteriez-vous une prochaine fois? Justifiez votre réponse par des phrases complètes.
Où voyez-vous des similitudes entre le jeu et la réalité?
Pourquoi certains animaux sauvages, par exemple les baleines ou les tigres, sont-ils menacés d’extinction, alors que les animaux d’élevage tels que les poules, les moutons ou les vaches ne le sont pas? Présentez des arguments économiques pour justifier votre réponse en quelques phrases.
«Pour Mathias Lörtscher (président du comité des animaux de la CITES), la liste rouge ne représente pas un remède miracle pour sauver les espèces menacées, mais une option de dernier recours. «Une interdiction absolue n’est pas toujours la meilleure solution», précise-t-il. C’est justement ce qui fait la différence entre un défenseur des espèces et un défenseur des animaux. Si ce dernier s’oppose généralement à tout type de commerce, le défenseur des espèces considère que le commerce limité et surveillé des espèces représente un moyen de protéger ces dernières contre l’extinction. Mathias Lörtscher cite un exemple: «De prime abord, la chasse aux trophées, telle qu’elle est pratiquée par exemple dans certaines parties de l’Afrique, paraît repoussante. Mais si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit qu’elle incite aussi les populations locales à préserver les cheptels, dont elles tirent un avantage grâce au tourisme.»
Pourquoi Mathias Lörtscher estime-t-il qu’il n’est pas judicieux d’interdire la chasse aux trophées?
Lisez l’extrait de l’article publié dans la NZZ (disponible en français) sur le problème des déchets sauvages (littering) à l’Utoquai de Zurich.
À l’aide des deux caractéristiques «rivalité dans la consommation» et «non-excluabilité», expliquez dans quelle mesure la pelouse de l’Utoquai à Zurich constitue un bien commun. Tirez une brève conclusion.
Pour résoudre le problème des biens communs, il faut soit réduire la rivalité dans la consommation soit supprimer la non-excluabilité.
Citez au moins deux solutions possibles pour introduire des mesures concrètes visant à réduire la rivalité dans la consommation.
Citez au moins une solution possible pour introduire des mesures concrètes visant à réduire la non-excluabilité.
Quelle serait selon vous la solution la plus efficace? Justifiez votre réponse.
L’illustration ci-dessus présente les différentes solutions possibles au problème des biens communs sous une forme simplifiée.
Attribuez à chaque phrase dans la colonne de droite la lettre correspondant à la catégorie correcte dans l’illustration.
L’État limite l’incitation à la surexploitation des biens communs par des frais ou des taxes d’incitation. | |
Les biens communs restent des biens communs, mais des solutions privées ou étatiques doivent limiter leur surexploitation et les effets externes négatifs. | |
Il s’agit de définir et d’octroyer des droits de propriété privée. Cela règle le fond du problème. Risque: solution guère réalisable, ou alors à des coûts élevés; la mise en œuvre s’avère particulièrement difficile. |
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Négociation et surveillance d’accords volontaires (règles, interdictions, dédommagements) dont le respect peut éventuellement être garanti par des sanctions. | |
Établissement d’interdictions ou de prescriptions dont le respect est garanti par la surveillance et des sanctions. | |
Effet des normes sociales (comportements attendus dans la collectivité, dont le respect peut éventuellement être garanti par des sanctions). |