
Journaliste indépendant
Thèmes: Transition écologique et solidaire, vie des entreprises
Source: pixabay
La compensation carbone est l’un des instruments à notre disposition pour tenter de résoudre le problème du réchauffement climatique.
Un constat de départ: les gaz à effet de serre (GES) émis en des points différents ont des effets globaux sur ce réchauffement.
La solution: proposer à des particuliers ou des collectifs de financer des projets de réduction des émissions, afin de contrebalancer leurs propres rejets de GES.
Des exemples concrets: les émissions d’une centrale thermique ou d’un avion en Europe peuvent être compensées par des plantations de forêts en Afrique ou par l’installation de centrales solaires ou d’éoliennes n’émettant pas de dioxyde de carbone (CO2).
En 1992, à Rio de Janeiro, 189 pays signent la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Ils s’entendent pour «stabiliser les émissions de gaz à effet de serre (GES) à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique». En 1997, la communauté internationale signe le protocole de Kyoto afin de mettre en application les instruments permettant d’atteindre l’objectif fixé à Rio. Le mécanisme de la compensation carbone en est un.
Les marchés du carbone regroupent les échanges et transactions qui portent sur des crédits carbone ou des quotas d’émission:
Dans son livre La compensation carbone: illusion ou solution?, l’enseignant-chercheur à l’UNIL Augustin Fragnière reconnaît certaines vertus au système mais constate notamment que:
La solution passera par une responsabilité de chacun dans ses actes quotidiens et par une responsabilité collective via les institutions.
Cet article est une contribution d’un invité. Son contenu n’engage que la responsabilité de l’auteur.
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Très bon article, grand merci