Changement climatique: le défi humain
Voici plusieurs citations au sujet de la politique et du changement climatique.
Avec laquelle de ces citations êtes-vous le plus d’accord? Cochez-la, justifiez votre réponse et parlez-en avec votre voisin de classe.
Seriez-vous prêt(e) à faire des sacrifices personnels pour éviter que la température du globe ne se réchauffe? Si oui, lesquels? Dans les deux cas, justifiez votre réponse.
Quels sacrifices attendez-vous que les autres (votre famille, votre voisin de classe, la Suisse…) fassent pour éviter que la température ne se réchauffe?
Lisez les questions b., c., d. puis regardez la vidéo «Défi humain» afin de savoir sur quels éléments vous devez particulièrement vous concentrer.
Sur la base de la vidéo, expliquez pourquoi n’arrivons-nous pas à prendre les mesures qui s’imposent pour faire face au changement climatique (trois raisons)?
Voyez-vous d’autres raisons possibles?
Nommez deux exemples de situations où vous faites preuve d’un certain égoïsme car vous avez plus de facilité à penser au court terme qu’au long terme.
L’Accord de Paris est le premier accord sur le climat juridiquement contraignant. Citez deux objectifs sur lesquels les 196 pays signataires de l’Accord se sont entendus.
Comment la Suisse s’en sort-elle?
Nommez un pays dont les efforts sont compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris et un dont les efforts sont fortement insuffisants.
Complétez le texte à trous en utilisant tous les termes proposés:
Acteurs / dommages irréversibles sur le climat / externalités positives / passager clandestin / rationnel
Le dilemme du prisonnier et la problématique du bien public expliquent en partie pourquoi la politique climatique internationale échoue souvent. Chaque pays a une incitation à profiter des efforts des autres, sans lui-même faire des efforts. Le phénomène qui consiste à se reposer sur les efforts des autres, sans apporter soi-même une contribution, est appelé dans le jargon économique. Ce comportement est pour le pays individuel, mais il peut entraîner des . Tous les pays qui jouent le jeu apportent un bénéfice pour les autres sans être compensés pour cela. Ils créent des .
Plus le nombre d'impliqués est élevé, plus le problème du passager clandestin est important.
Le graphique ci-dessous repésente les émissions de gaz à effet de serre par pays. Quel constat faites-vous?
Un comportement individuel rationnel n’est pas nécessairement optimal pour la société dans son ensemble. L’explication de ce phénomène réside dans les caractéristiques particulières du «bien» que constitue la réduction des émissions.
Lisez attentivement ce texte:
D'un point de vue économique, les mesures de lutte contre le changement climatique telles que la réduction des émissions respectivement la protection du climat peuvent être considérées comme des biens - comme des jeans, des maisons ou un lac - des biens que nous pouvons utiliser ou «consommer». Le bien «réduction des émissions» respectivement «protection du climat» possède bien sûr des caractéristiques particulières. En économie, la plupart des biens quotidiens tels que les vêtements sont appelés des «biens privés». Les biens privés ont deux caractéristiques: Premièrement, le propriétaire peut empêcher les autres d'utiliser ses vêtements car seul le propriétaire du bien peut décider de son utilisation. Il peut donc exclure les autres de sa consommation. Deuxièmement, une seule personne peut utiliser le vêtement à la fois. Il y a donc aussi une rivalité dans la consommation.
Pour déterminer la nature d’un bien, il faut se poser les deux questions suivantes:
Déterminez, à l’aide de vos réponses dans b) et du tableau ci-dessous dans quelle catégorie de bien tombe «la stabilisation du climat».
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Rivalité dans la consommation |
Non-rivalité dans la consommation |
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Excluabilité |
Biens privés |
Biens de club |
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Non-excluabilité |
Biens communs |
Biens publics |
Déduisez: Les biens publics sont-ils généralement produits en trop petite ou trop grande quantité? Justifiez votre réponse de manière brève et précise, en utilisant le terme «passager clandestin».
Aujourd’hui, les émissions mondiales de CO2 avoisinent les 42 milliards de tonnes par an. Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) estime le budget d’émission restant à 1170 milliards de tonnes de CO2 pour atteindre l’objectif de 2°C et à 420 milliards de tonnes pour limiter la hausse à 1,5°C.
Si les émissions restent constantes, dans combien d’années le budget restant pour atteindre l’objectif de 2°C sera-t-il épuisé? Et celui pour limiter la hausse à 1,5°C?
Imaginez que vous participez à la COP32 (Conférence de l’ONU sur le climat) en tant que représentant de la Suisse. L’objet de la Conférence est d’établir un budget global d’émissions qui laisse aux pays 30 ans pour atteindre la neutralité carbone, et qui permettrait de rester sous la barre des +1,5°C.
Les pays doivent se mettre d’accord sur une clé de répartition, afin que chaque pays sache ce qu’il a le droit d’émettre au cours des 30 ans à venir. Selon vous, quels critères doivent-ils être pris en considération?
